Na de aanslagen van elf september kende de wereld een inflatie van overheidsbemoeienissen en veiligheidsmaatregelen. In 2002 schreef ik hierover de tekst Souriez, vous êtes filmés … par Big Brother! waarvan enkele fragmenten overgenomen werden door het magazine Olvactueel. Vandaag ben ik het niet meer eens met alle delen van mijn toenmalig betoog, maar gezien de omstandigheden (nog geen jaar na de aanslagen in New York en Washington) vind ik mijn fouten van weleer zeker excuseerbaar. Ik mag dan vandaag wel gelden als een absolute tegenstander van de “politiestaat”. Het was kennelijk ooit anders.
L’écroulement de l’Union Soviétique au début des années 1990 a résulté dans la disparition des systèmes mondiaux de sécurité sous la forme des caméras, des satellites et tant d’autres moyens de se sécuriser. La plupart d’installations pour l’espionnage qui dataient encore de l’époque de la Guerre Froide, comme le système spatial Echelon, sont hors service aujourd’hui. Mais depuis un certain temps, après l’ onze septembre 2001, beaucoup de nations veulent réintroduire ces manières de controle sur la Grande Foule. Le seul but pour eux est la prévention des pareils assassinats à l’avenir. L’idée-fixe d’une société hypersécurisée est renée. Le ‘Big Brother’ de George Orwell est en train de se développer à la seule grande vision du monde pour protéger l’avenir de notre société et de notre civilisation. Un cauchemar est devenu quasiment la réalité.Fragmenten uit deze tekst verschenen in de periodiek Olvactueel.
Les arguments contre le système de surveillance sont nombreux. Tout d’abord, il y a l’aspect honteux en concernant la vie privée, qui va certainement disparaître à cause des systèmes pareils. Puis, il y a aussi l’angoisse chez la plupart de la population mondiale que c’est le nouveau début d’une sorte de dictature par les gérants qui dirigent ces installations. Enfin, ces infrastructures coûtent criminellement beaucoup d’argent.
Les avantages présentés par l’utilisation des systèmes sont moins nombreux, mais plus importants. Commençons par le fait que ces structures mondiales peuvent éliminer des gens dangereux qui planifient des actes de terrorisme contre le monde démocratique. De plus, la construction de l’infrastructure créera quelques centaines de mille de jobs, dispersés selon les différents niveaux d’éducation. On a besoin non seulement d’ingénieurs diplômés mais aussi d’ouvriers qui peuvent construire les systèmes. En comparant les frais entonnés aux jobs créés par ‘Big Brother’, on peut conclure que ces frais sont presque négligeables.
Mon opinion personnelle est claire. Moi, je me rend compte que je ne planifierai jamais des actes de banditisme ou similaires. Je n’ai donc aucun problème avec l’introduction éventuelle d’un système ‘Big Brother’ dans notre pays. La vie privée des gens est très importante mais si on limite le droit sur la vie privée et grâce à cette restriction, on peut éviter la mort des milliers d’innocents dans des attentats intolérables des extrémistes, je trouve que cela vaut la peine de rétablir les systèmes ‘Big Brother’. La sécurisation de notre monde est la seule base sur laquelle on peut juger les mérites de ces installations.
Meer teksten van mij op www.lvsvleuven.be.
4 Reacties:
- At 13:52 Anoniem said...
-
Ja, Vincent. Het is inderdaad een zekere evolutie die je kennelijk doorgemaakt hebt. In deze tekst verdedig je "big brother" (of wat je steeds omschrijft als "totalitaire politiestaat") terwijl je nu tracht te bewijzen dat je ook daartegen bent. Ik kan dit wel begrijpen.
Ik ben zelf ook een aanhanger van burgerrechten en de libertarische vrijheidsleer, maar vrees (terecht) dat zo'n instelling onze Westerse beschaving meer schade toebrengt dan goed is. Terrorisme is in se dermate "onvrij" en "onlibertarisch", dat we ook in de strijd hiertegen andere middelen moeten inzetten. We mogen zeker niet evolueren naar een monsterstaat, of een politiedictatuur, maar zonder meer afwachten op de volgende aanslag is al even slecht.
In de ideale wereld zou ik overal het libertarisme willen zien heersen, maar met de terreurdreiging in werkelijkheid zullen we dat ideaal moeten uitstellen. We moeten nu vechten voor het behoud van onze (libertarische) waarden, onze welvaart en ons beschavingsmodel. - At 13:31 Anoniem said...
-
"Un Big Brother un peu myope"
La criminalité est à la baisse dans le métro, mais les caméras de surveillance n'y seraient pour rien. Le plus grand nombre de crimes commis dans le métro surviennent dans les wagons. Par contre, la majorité des caméras de surveillance ont été installées sur les quais.
La présence de caméras de surveillance dans les stations du métro de Montréal n'aurait que très peu, voire pas du tout d'impact sur les infractions commises dans ces stations.
C'est du moins ce que démontre une analyse1 effectuée par Pierre Tremblay, professeur à l'École de criminologie, et Rachel Grandmaison, agente de recherche, à partir des données d'une expérience menée dans 13 stations de métro entre juillet 1991 et décembre 1993.
Les chercheurs ont procédé à tous les recoupements possibles: nombre total de crimes, types de délits, endroits où ils sont commis, taux de fréquentation des stations, taux de criminalité avant et pendant l'expérience, emplacement des caméras, utilisation qu'on en fait, leur visibilité, le tout comparé chaque fois avec des stations témoins. Les résultats s'avèrent constamment les mêmes: la présence de caméras n'a eu aucun effet sur la diminution du nombre de délits rapportés à la police. - At 13:31 Anoniem said...
-
"Moins de délits sans caméras!"
Les données brutes sur le nombre de crimes indiquent même une incidence annuelle de deux à trois fois plus élevée dans les stations équipées de caméras que dans les stations témoins. De juillet 1991 à juin 1992, on a enregistré une moyenne de 43 crimes dans les premières, contre 17 dans les secondes.
En tenant compte de l'achalandage, le taux de délits demeure de 10,3 (par million) pour les stations expérimentales contre 6,2 pour les autres. Et cela, même si l'on retrouve autant de stations à risque parmi les stations témoins que parmi celles expérimentales.
Entre janvier 1991 et décembre 1993, soit six mois après l'installation des caméras, les données indiquent par ailleurs une baisse significative de la criminalité de l'ordre de 0,52 délit par mois. "Une bonne nouvelle", soulignent les auteurs de l'étude. La mauvaise nouvelle pour la STCUM, c'est que la baisse enregistrée est de l'ordre de 0,66 délit dans les stations témoins!
La diminution de la criminalité est non seulement observable dans toutes les stations, mais vaut également pour tous les types de crimes, que ce soit des vols, des agressions ou d'autres méfaits.
Les chercheurs se sont également demandé si les caméras étaient placées là où les crimes étaient les plus nombreux. C'est en fait dans les wagons du métro qu'il se commet le plus de crimes rapportés, soit près de 27%. Or, il n'y a aucune caméra dans les wagons. Soixante pour cent des caméras sont de fait installées sur les quais, là où l'on n'enregistre que 16% des méfaits. Au grand dam sans doute des responsables de cette expérience pilote, les quais sont les seuls endroits où il n'y a pas eu de diminution significative de la criminalité! - At 13:32 Anoniem said...
-
"Les causes de l'échec"
Faut-il conclure de cette étude que la présence de caméras dans les endroits publics n'a aucun effet dissuasif sur l'accomplissement de délits? Ce n'est pas la conclusion qu'en tirent Pierre Tremblay et Rachel Grandmaison. Des études semblables effectuées dans les métros de Londres et de Hong Kong ont d'ailleurs montré un effet positif de la présence de caméras dans ces lieux.
"Comparativement à d'autres métros, le taux de criminalité dans celui de Montréal est très faible, souligne Pierre Tremblay, et cela peut rendre difficile l'étude d'impact des caméras." Ce faible taux peut être le reflet du climat relativement sécuritaire du grand Montréal de même que l'effet environnemental du métro caractérisé, selon lui, par un "climat de bonhomie".
Mais la principale cause de cet impact nul serait due au caractère plutôt improvisé du projet pilote. D'une part, les caméras ont été "saupoudrées" au hasard dans 13 stations alors qu'il aurait été préférable de les concentrer dans les stations les plus à risque.
Le type d'appareils ne permet pas de maximiser leur usage; les caméras sont fixes, ne sont pas munies de zoom, donnent des images en noir et blanc, et personne n'a pour fonction de surveiller les moniteurs.
L'expérience a de plus été menée avec le moins de publicité possible, ce qui semble être son point le plus faible. "Dans les métros de Londres et de Hong Kong, lit-on dans l'étude, les caméras ont été installées à grand renfort de publicité."
Mais se pourrait-il que la baisse de criminalité enregistrée dans l'ensemble des stations soit un effet de la présence des caméras dans certaines stations, les gens pouvant croire qu'il y en a d'installées dans chacune? "Cela me paraît peu vraisemblable et même tiré par les cheveux, répond Pierre Tremblay. Il y a eu une baisse de la criminalité dans tout Montréal et même dans l'ensemble du Québec. La STCUM semble avoir succombé à l'effet d'une mode en installant des caméras sans trop se poser de questions et sans plan bien défini, peut-être par seul souci de relations publiques."
L'échec observé, conclut-il, "n'est pas un échec de la télésurveillance, mais un raté de sa mise en oeuvre."
Quoi qu'il en soit, la Société de transport a poursuivi l'implantation des caméras, comme on a pu le constater avec le "meurtre au marteau" survenu en novembre dernier. Les images captées aux stations Joliette et Pie-IX, qui ne faisaient pas partie des stations expérimentales, auraient contribué à l'identification du coupable.
À la station Berri-UQAM, on a également désigné par des affiches les zones de surveillance sur les quais. Une mesure que Pierre Tremblay considère comme un pas dans la bonne direction.