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Verkiezingsrede FUNDP Namen

Zoals jullie al wel weten, heb ik mijn kandidaturen rechten in Namen afgewerkt, alvorens in Leuven te stranden. Na een geslaagd voorzitterschap van de leerlingenraad tijdens mijn zesde jaar humaniora aan het OLVC te Antwerpen, vond ik het gepast om ook aan de FUNDP te pogen mijn stempel op het beleid te drukken. Met die idee in het achterhoofd heb ik mij daar kandidaat gesteld voor de functie van "studentenvertegenwoordiger". Met het absoluut grootste aantal stemmen van de tientallen kandidaten achter mijn naam, werd ik zo geparachuteerd in de universitaire contactcommissie en in de facultaire raad van bestuur. Beide mandaten heb ik bekleed van oktober 2003 tot en met maart 2005. Vooral mijn terdege voorbereide en bezielde maiden speech zou bijgedragen hebben tot dit verkiezingssucces.
Bonjour à toutes et tous. Je suis honoré d’avoir le privilège d’être ici, à Namur devant vous, pour me présenter un tout petit peu. Je m’appelle Vincent De Roeck et je viens d’Anvers. Je ne sais pas si être un Anversois est considéré ici, parmi vous, comme avantage, comme atout, ou comme désavantage, peut-être même comme honte, mais ce n’est qu’un fait en je n’ai pas d’intention de mentir sur mes racines.

Pourquoi m’élire? Primo, ma motivation. Je me suis inscrit aux FUNDP pour débroussailler et améliorer ma connaissance de la langue française. C’était un choix bien réfléchi à l’époque. Je suis convaincu de ma décision. J’étais motivé lors de l’inscription et cette motivation de moi n’est devenu qu’encore plus grande depuis le début de l’année. En outre, pour démontrer cette motivation, j’exprime mon engagement de participer à tous les débats qui concernent la vie estudiantine, qui concernent mon propre avenir pour autant que le votre. Je suis prêt à protéger notre héritage, nos intérêts et notre liberté. Je veux m’adapter sans aucun problème aux mœurs et coutumes d’ici et pour achever cela, je crois qu’il n’y ait pas meilleur moyen que l’exercice de la fonction de délégué d’étudiants.

Secundo, mon expérience et ma compétence. Pendant mes études secondaires à Anvers, au Collège Notre Dame, je participais déjà souvent aux débats scolaires, à l’intérieur aussi qu’à l’extérieur des mûrs du Collège, aux négociations entre la direction et les élèves, et aux discussions concernant la vie quotidienne de la jeunesse en générale. Dans cette réalité des choses, j’étais d’abord élu représentant de ma classe et puis finalement, en rhétorique, j’étais même élu président du conseil d’élèves, une fonction que j’ai toujours considéré un privilège et une chance, plutôt que simplement un devoir. J’ai beaucoup aimé cette fonction que j’ai exercée de manière ouverte et positivo-réaliste mais aussi évidemment de manière déterminée et incomplexée.

Tertio, mon intégrité et ma loyauté envers le corps des étudiants. Je ne suis pas un homme de grands mots qui promet des choses inachevables. Je n’ai pas peur de rencontrer un échec, ni de choisir le chemin le plus difficile, mais je n’ai pas non plus intention de me perdre dans l’impossible. J’ai l’habitude de tenir tous les promesses que je fais en je ne veut pas changer d’habitude. Sous ma présidence, j’ai toujours assumé responsabilité pour tous les membres du conseil et pour tous leurs actes, peu importe les éventuelles conséquences. C’est le slogan du maréchal français Henri Philippe Pétain Je tiens mes promesses, même celles des autres qui est aussi devenue ma devise personnelle. En plus, je suis partisan du modèle belge de consensus plutôt que d’adhérer à la politique de conflit. Je n’ai jamais cru Karl Marx ni sa théorie dialectique de lutte ou son modèle d’inévitable clash.

Vous avez le droit de vote, la liberté d’avoir une propre opinion et le privilège d’un scrutin. Vous avez la liberté de choix. Vous avez le droit de choisir et de refuser une candidature par le moyen le plus démocratique dans le monde, par une élection libre. Mais je vous prie de m’octroyer auparavant, étant néerlandophone d’origine, les mêmes chances équivoques aux autres et de ne pas transformer cette élection estudiantine en affaire communautaire. Je promets devant cet auditoire et devant le monde ici présent, que je défendrai les droits et les libertés de tous les étudiants, peu importe leur origine, leur couleur et leur conviction. Je me rends compte que je viens d’une minorité parmi vous, mais dans une époque où un autrichien peut devenir gouverneur de la Californie, je suis convaincu qu’un Anversois puisse bel et bien devenir délégué d’étudiants, ici à Namur. Merci pour votre attention. Merci pour votre vote.
Deze verkiezingsredevoering werd door Vincent De Roeck gehouden in de gebouwen van de Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix in Namen op dinsdag 14 oktober 2003.

Meer hierover op www.fundp-namur.ac.be.

2 Reacties:

At 14:40 Anoniem said...

Zoals ik Namen ken, moet dat daar nogal indruk gemaakt hebben...

 
At 10:17 Anoniem said...

Alweer een zéér mooie speech, Vincent. Ik was er graag bij geweest toen je hem afgestoken hebt in Namen. Alleen vreemd dat je geen negatieve reacties kreeg op je verwijzing naar Henri Philippe Pétain, want dat was toch de man van Vichy-France, én dus één van de grootste Nazi-collaborateurs van Frankrijk...

 

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